Nous commençons une nouvelle année avec des sujets aussi incertains que la pandémie mondiale que nous vivons et un changement climatique qui ne laisse aucun répit. Nous commençons à obtenir des données et des nouvelles aussi préoccupantes qu’alarmantes de nos amis orange en pleine migration. Le futur semble peu prometteur pour cette espèce qui réclame depuis des années que nous l’aidions.
Différentes organisations environnementales qui se concentrent sur la conservation des espèces en voie de disparition révèlent des résultats alarmants. Cette année, le recompte sur les routes migratoires est désastreux. Plusieurs endroits où il était commun auparavant de trouver un grand nombre de monarques se retrouvent maintenant avec peu ou aucun papillon. Ceci est accablant pour les volontaires et visiteurs qui ont dû remplacer de magnifiques images et souvenirs avec un vide troublant et désolant.
Durant les années 90, les scientifiques avaient estimé qu’il y aurait une diminution allant jusqu’à 80% des populations monarques. Présentement, dans plusieurs régions des États-Unis, surtout aux endroits de repos et selon les routes migratoires des monarques, les incendies forestiers ont augmenté, ravageant et détruisant leur écosystème. De plus, le peu d’asclépiades (plante essentielle à leur cycle de vie) qui survivent aux incendies se retrouvent recouvertes de pesticides. Cet éventail de causes justifie les données précitées si dévastatrices.
Cela fait depuis 2017 que les données envisageaient une projection inquiétante envers l’extinction possible du papillon monarque. Aujourd’hui, c’est un sujet critique qui nécessite des solutions aussi rapides que la vitesse à laquelle cette espèce diminue.