« La préoccupation augmente », ceci est la phrase dont les conservateurs, biologistes, experts et tous ceux qui ont comme mission la préservation et la conservation du papillon monarque entendent de plus en plus.
Quand on prend le temps d’analyser le phénomène migratoire unique d’une espèce qui, malgré le fait qu’elle pèse moins qu’un gramme, arrive quand même à voyager plus de 4 500 kilomètres, soit la distance entre le Canada et le Mexique, plusieurs réalisations se font. On réalise qu’avec les conditions actuelles, ce « voyage incroyable » devient un « voyage extraordinaire ». En effet, la durée prolongée de la migration n’est plus le seul inconvénient auquel le papillon monarque doit faire face avant d’arriver à sa destination.
Le nombre de papillons diminue principalement à cause de l’agriculture et du développement urbain. Ainsi, les plantes fondamentales au cycle de vie de ces papillons sont détruites. Aussi, faut-il ajouter un changement climatique aussi volatile que le comportement humain aux pesticides et herbicides qui détruisent déjà de grandes quantités de la population de monarques chaque saison.
Il est incroyable de voir toutes les émotions qu’éveillent ces petites espèces orange et noir, mais plus encore sont les volontaires unis dans la conservation du papillon monarque. Au Canada, à Toronto, le 22 août a officiellement été nommé le « Jour de l’Envol du Monarque » pour conscientiser la population et promouvoir l’ensemencement des plantes essentielles au développement de ces papillons. Aux États-Unis, les demandes de la part des citoyens ont augmenté par rapport à l’utilisation d’insecticides moins toxiques et à l’arrêt des fumigations lors de la période de migration de cette espèce. Et au Mexique, plus en plus d’endroits sont adéquatement préparés pour recevoir ces papillons lorsqu’ils arrivent à leur destination.
Les espèces pollinisatrices travaillent ensemble pour qu’on puisse consommer nos produits alimentaires. C’est pourquoi notre appui est indispensable à leur survie et à la nôtre.
Le chemin à parcourir pour les protéger est aussi long que celui que ces papillons parcourent à chaque année. Bien que des milliers de kilomètres nous séparent, nous sommes unis par la même cause.
Nous sommes avec toi, Monarque !
“Worries rise over Monarch butterflies fate.” This is a sentence that conservationists, biologists, experts as well as all those concerned with the preservation of the Monarch butterfly have become very familiar with in recent years.
When we take the time to analyze the unique migratory phenomenon of a species that weighs less than a gram and still travels over 4500 kilometres, we realize many things. Mainly, we realize that given the actual conditions, their “incredible voyage” becomes an “extraordinary voyage”. As a matter of fact, the lengthy distance is no longer the only obstacle that the Monarch butterflies must face before reaching their destination.
The number of Monarch butterflies has drastically dropped because of the loss of their habitat caused by agricultural and urban development. As such, the plants that are fundamental to their life cycles are being destroyed. To aggravate the situation further, climate change is added to the excessive use of pesticides and herbicides that much of the butterfly population was reduced every year.
It’s incredible to see how such a little species can awaken so many emotions, and even more are the volunteers that have united in the preservation of the Monarch butterfly. In Toronto, Canada, August 22nd has officially been declared “Flight of the Monarch Day” to spread awareness and promote the seeding of plants necessary to their development. In the United States, there is a growing demand from citizens to make companies use less toxic insecticides and stop fumigation during the Monarch’s migration. And in Mexico, more and more places are adequately prepared to receive these butterflies when they reach their destination.
Pollinators all work together so that we can enjoy our fresh produce. As such, our support is crucial for their survival as well as ours.
The road ahead is as long as the one that they travel every year. And while thousands of kilometres might separate us, the same cause unites us.
We’re with you, Monarch, all the way!