Description
- Généralités sur les échinacées – On les appelait les «marguerites roses» ou les «rudbeckies pourpres», mais maintenant les échinacées sont, depuis une décennie, des membres à part entière de la grande famille des vivaces «diversifiées». Grâce aux travaux d’hybridations, nous sommes loin du temps où l’on vendait uniquement des échinacées à capitules aux ligules ou rayons roses ou blancs. C’est un «nouveau monde» qui se découvre aux yeux des jardiniers.
On compte neuf espèces d’échinacées, toutes originaires du centre de l’Amérique du Nord; le genre Echinacea est proche de celui des Rudbeckia, d’où l’un de ses noms populaires. Les espèces botaniques et les cultivars, portent, sur des tiges feuillées de 30 cm à 1,40 m de hauteur, des inflorescences appelées «capitules». Sur un pédoncule élargi au sommet de la tige se développent deux types de fleurs: un grand nombre de petites fleurs tubulaires, très serrées, qui forme le «centre» plus ou moins bombé chez les échinacées; tout autour des fleurs ligulées ressemblant à des rayons. Botaniquement parlant, les fleurs du pourtour des capitules possèdent des pétales soudés se développant vers l’extérieur que l’on nomme ligules ou rayons. Ceux-ci sont quelquefois droits et souvent, plus ou moins, arqués vers le bas.
Culture des échinacées – Bien que dans leur milieu naturel, les échinacées poussent dans un sol pauvre et plutôt sec, ces plantes préfèrent une terre ordinaire, riche en matière organique (pas trop riche en azote car cela favorise une croissance forcée des tiges feuillées qui risquent de ployer, alors, sous le poids des fleurs), préférablement fraîche, mais pas trop humide, bien drainée et en situation ensoleillée. Elles redoutent les sols gorgés d’eau où elles dépérissent. Dans un sol lourd, argileux, au drainage déficient, on devrait surélever le milieu de culture de 20 à 30 cm pour favoriser le maintien des racines «au sec».