Espèce indigène très spectaculaire au bord des pièces d’eau. Grande plante vivace à feuilles verticillées vert foncé et à tiges maculées de pourpre. Inflorescence en corymbes composés de minuscules capitules rose pourpré.
En plus d’attirer les papillons et les polinisateurs, saviez-vous que cette eupatoire était prescrite autrefois spécialement aux femmes pour récupérer d’un accouchement ou comme tonic utérin ? En plus de la liste déjà établie des propriétés médicinales des eupatoires, elle était de mise pour tout problème féminin allant des menstruations problématiques au rétablissement de la santé de l’utérus. Elle avait aussi des propriétés antivirales, carminatives, hépatoprotectrices et diurétiques. Une infusion de racine aidait à combattre les virus du rhume et de la grippe, aidait dans les cas de rhumatisme. Aussi une décoction de la plantes entières était antidiarrhéique.
Aujourd’hui on peut utiliser sa racine (récoltée à l’automne) en tisane ou en décoction contre les troubles urinaires et rénaux aussi bien que pour les maux de l’hiver. Elle traite cystite, urétrite, inflammation de la prostate, rhumatisme et la goutte par son action éliminatrice via les reins.