Caltha palustris – Populage des marais – Marsh Marigold

Culture – Les populages des marais ou souci d’eau poussent les pieds dans l’eau. Le feuillage soit cependant s’épanouir hors de l’eau et en situation ensoleillée, du moins au printemps, puis il peut survivre dans un sol frais à humide et en situation légèrement ombragée. L’emplacement idéal est la bordure d’un étang ou un bassin aquatique sous 5 à 10 cm d’eau.

Le souci d’eau ou populage des marais (Caltha palustris) est une plante indigène de l’est de l’Amérique du Nord et aussi d’Europe, et bien présente dans les dépressions humides et les bords de certains cours d’eau du Québec. La plante forme une touffe de feuilles arrondies réniformes d’un vert foncé émergeant de l’eau. Au printemps, des hampes florales portant des fleurs simples, en coupe, de 2 cm de diamètre, jaunes pour l’espèce botanique. Le plant s’élève sur 25 à 30 cm et s’étale sur 30 à 40 cm.

Saviez-vous qu’elle était consommée comme légume par bien des premières nations ? Elle était bouillie et mangée cuite, comme un rapini. Dans le livre de la flore laurentienne, on y stipule que dans le nord des États-Unis, les jeunes poussent sont consommées en salade au printemps et les boutons floraux en marinades, comme les boutons des pissenlits, s’apparentant aux câpres. Certaines premières nations ne se risquaient pas à manger des feuilles matures crues, car elles étaient considérées comme poison, mais comme pour les têtes de violons que nous devons faire bouillir dans deux eaux avant de les manger ou bien les fruits de l’asclépiade commune, la plante reste comestible lorsqu’elle est bien apprêtée.

Médicinalement, une décoction de la racine s’utilisait comme expectorant lors d’un rhume ou grippe qui amène beaucoup de mucosité ou pour faire baisser la fièvre par transpiration. Un cataplasme (pâte consistante) de la racine bouillie sur les plaies aidait à les cicatriser. Enfin, on utilisait l’infusion de feuille comme laxatif.